lundi 13 août 2012

L'adaptation

L’adaptation relève du bricolage, elle consiste à faire du « neuf avec du vieux », à donner naissance à des pièces théâtrales plus savoureuses que les pièces d’origine. L’écriture est pareille à celle inscrite sur un palimpseste « où l’on v
oit sur le même parchemin un texte se superposer à un autre, qu’il ne dissimule pas tout à fait, mais qu’il laisse voir par transparence ». (G. Genette, Palimpseste, Paris : Seuil, 1982. p.451).


Dans ses travaux sur la textualité, l’artisan de figures III désigne l’adaptation comme interrelation entre deux textes, le passage d’un écrit vers un autre, sans qu’il y ait des dénominateurs communs entre les deux. Elle est pareillement une transformation. À ce stade, il soutient : « J’entends par là, toute relation unissant un texte B (que j’appellerai hypertexte) à un texte antérieur A (que j’appellerai hypotexte) sur lequel il se greffe, d’une manière qui n’est pas celle du commentaire(…) cette dérivation peut être soit, de l’ordre descriptif et intellectuel (…) elle peut être d’un autre ordre, tel que B ne parle nullement de A, dont il résulte au terme d’une opération que je qualifierai provisoirement de transformation ». ( Ibid).

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